Quand fondra la neige, où ira le blanc
Le titre d’une exposition en préparation à la galerie parisienne Les filles du calvaire , me hante depuis quelques jours. Peut-être est-ce la canicule ambiante qui crée en moi une envie d’Islande et de grand plongeon au fond de mon congélateur, peut-être que c’est ce dernier article sur le réchauffement climatique, mais je n’arrive pas à m’en détacher. « Quand fondra la neige, où ira le blanc » Cette œuvre , puisqu’il s’agit au départ d’une œuvre de Rémy Zaugg m’a toujours fasciné. En écumant les sites internet des FRAC de France, j’avais découvert cette acquisition par hasard et finalement réalisé quelques recherches sur l’artiste, sans pousser trop loin. J’ai toujours été attiré par le blanc dans les œuvres d’art, notamment picturales. « Couleur » de l’absence alors que techniquement apposée sur un support, répondant du paradoxe des pleins et des vides, le blanc est aussi une étape de l'impermance, un devenir certain, un emblème contempo...