Cara Delevigne...#Vogue... #LesInrocks...
Que l'on assiste de la part d'un interviewer américain- de son vrai nom Rob Haskell à un détournement psychico-historique des réponses d'un prétendu VIP n'est finalement pas une surprise. Quel journaliste n'a pas tenté un jour de concilier des raccourcis entre la vie personnelle et publique d'une pseudo-célébrité ?
C'est même véritablement un axe fort de l'information actuelle. Du meurtrier de fait divers à la star de Hollywood, qui n'a pas eut droit à une analyse oedipienne dont la pertinence douteuse n'à d'égale que le nombre d'années requises pour obtenir un diplôme de Maire ou de Député ?
Tout professionnel s'improvise finalement psychologue comme il peut/veut au gré des informations glanées sur une page Facebook ou Wikipédia pour les quelques élus, et la tendance n'est pas circonscrite au périmètre de l'information.
De vraies artistes...elles... comme Frida Kahlo, Niki de Saint-Phalle ou encore Artemisia Gentileschi n'ont pas échappé au prisme de la vie privée dans l'analyse que les historiens font de leurs oeuvres. Viols, souffrances et parfois folie deviennent des balises dans la chronologie de ces artistes, dont les humeurs et cataclysmes ont éclipsé parfois la force intrinsèque de leurs travaux.
Est-ce par-ce que ces artistes sont des femmes...bisexuelles ?
N'oublions pas que la société américaine et sa médiasphère (Régis Debray n'aimerai pas ma terminologie) est construire aussi sur une bonne conscience et une censure très forte...pas de f****, pas de p****, pas b**** à la télévision américaine. Un lointain syndrome ...paternaliste.... peut-être religieux dans tous les cas syncrétique et itinérant aux médias de ce pays. De la jeune vierge qui réchappe du serial-killer à Joan Rivers de la fashion-police en passant par Michelle Obama et ses recettes diététiques, tout le monde vous donnera des leçons...ce que j'appellerai le syndrome "petite maison dans la prairie", mais qui remonte aux temps immémoriaux où la télévision n'existait pas...
Ce qui me laisse perplexe, c'est qu'un magazine comme les Inrocks réussisse à orienter le lecteur vers une analyse unilatérale de cette page. En quatre phrases traduites et aucun lien vers l'article original sur le Vogue US, tout est fait pour signer la fameuse pétition...dont le lien apparait lui, très bien.
En étant la muse d'un commentaire qui commente le commentaire d'une pétition à partir d'une interview retranscrite...Cara Delevingne prouve malgré elle qu'elle peut tout vendre et faire parler de tout et n'importe quoi. Après Zalando...si Vogue avait flairé le filon en voulant s'acoquiner sur la question de la bisexualité de sa cover-girl, il semble que Julie Rodriguez creuse elle une tranchée où s'engouffrent 14000 signataires, twitter et le magazine les Inrocks.
Alors est-ce qu'avec ce post, je vais avoir plus de 6 visiteurs ?
liens utiles pour cet article :
http://style.lesinrocks.com/2015/06/26/plus-de-14-000-personnes-signent-une-petition-contre-le-vogue-us/
http://www.vogue.com/13268025/cara-delevingne-actress-july-2015-cover/
http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2012/03/22/artemisia/
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