Jeudi Galerie, Le Réverbère, 38 rue Burdeau, 69001, Lyon

 

Le Réverbère, capture d'écran Google Images


Si comme moi vous rêvez que Yellowkorner et Carré d'Artistes brûlent en enfer pour l'éternité, courrez, volez, pédalez jusqu'à cette galerie qui est le jardin d'Eden de la photographie en France...                     et c'est  à  Lyon !!!!! 

 Fondée par Catherine Derioz et Jacques Damez en 1981, la galerie Le Réverbère est le palais divin de l'argentique, le Saint Graal, la douce Arcadie pour les gens qui aiment la photographie en France.

Vous trouverez dans l'ordre hiérarchique céleste :

des archanges confirmés qui ont sanctuarisé l'Histoire de la photographie: Bernard Plossu, William Klein, Rip Hopkins, Pierre de Fenoyl, Denis Roche

William Klein, Capture d'écran, Google Images


des séraphins qui ont changé les saintes écritures de ce qu'est ou n'est pas la photographie:    Frédéric Bellay, Pierre Canaguier, Serge Clément, Alain Fleischer, Beatrix von Conta

Beatrix von conta, capture d'écran Google Images

et enfin des angelots dont les battements d'obturateurs révèlent des paysages célestes : Arielle Bozon, Laurent Dejente, François Deladerrière, Géraldine Lay

Géraldine Lay, capture d'écran Google Images


Vous ne trouverez pas de photographes qui se g(n)osent de la beaufitude de notre société pour faire du fric (Martin Parr en tête...seigneur des mouches...). Vous ne trouverez pas non plus de tentatives -Arty- ou pseudo provoc...non ! La ligne est claire, prospective, intransigeante et aiguisée. Bien sûr tout cela à un prix (mais la plupart des galeries d'art vous propose des paiements mensualisés). Bien sûr vous pouvez aller à Ikea pour acheter une repoductrion c'est moins intimidant qu'une galerie d'art...mais seules les voix du seigneur sont impénétrables !

Géraldine Lay, sans titre, série "un mince vernis de réalité", 2000, capture d'écran sur le site officiel de la photographe (ici)

Et pour terminer, cette photo de Géraldine Lay. C'est peut-être l'oeuvre que j'ai le plus regardée. Je travaillais à l'Artothèque de Saint-Priest et je l'ai gardée dans mon bureau pendant 4 ans. Impossible de la mettre en prêt, j'ai même cru à un moment que je la volerai lors de mon départ...et puis je me suis résolu à la laisser. parfois je regrette. Elle me hante encore.





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