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Affichage des articles du décembre, 2016

Vendredi - Astronomie : Katie Paterson, Earth-Moon-Earth (moonlight sonata reflected from the surface of Moon)

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Katie Paterson, Earth-Moon-Earth, capture d'écran Google Earth-Moon-Earth (2007) de l'artiste écossaise Katie Paterson était présentée dans l'exposition « Field of the Sky » au FRAC Besançon en 2015. Un piano à queue laqué noir (avec le violon, l'un des instruments les plus maltraitées des « bands » de l’art contemporain), joue seul une musique que vous connaissez tous. À l’inverse des pianos de centre commerciaux qui exécutent parfaitement les bandes-sons des plus belles publicités du XXIème siècle, ici le piano prend son temps, les rythmes du joueur-fantôme sont parfois maladroits, ralentis mais on reconnaît toujours la mélodie. Et tout est normal. La Sonate au clair de lune de Beethoven que vous entendez a traversé les 384 400 km qui séparent notre planète de la lune. Traduit sous forme de morse, le morceau envoyé depuis la terre a rebondi sur la surface de notre satellite, pour être capté à nouveau par un radiotélescope terrestre : Earth Moon Ea...

Jeudi - Galerie : Baptiste Debombourg, Respire, Galerie Saint-Séverin

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Baptiste Debombourg, Respire, installation galerie Saint-Séverin, 12 décembre 2016 au 12 février 2017 C’est peut-être la plus petite galerie de Paris, voir la plus petite de France. Une vitrine, rien qu'une. Une galerie sans entrée et sans sortie où toutes les œuvres dialoguent avec l’espace public et l’église Saint-Séverin juste en face. À partir d’aujourd’hui c’est Baptiste Debombourg qui propose une création sépcifique intiltulée « Respire ».  On reconnaît l’attrait de l’artiste pour le travail in-situ, dans les espaces -même réduits- où l’installation va s’articuler le temps de l’exposition. Et puis bien-sur il y a le verre. Entre des installations monumentales et submersives comme   Flow (ici) composé d’un tsunami 6 tonnes de pare-brise et Aérial (ici) , ou des œuvres plus réduites comme la série Ultra (ici) qui invoque le suprématisme russe et le spatialisme; le travail autour du verre de Baptiste Debombourg révèle une multitude de paradox...

Mercredi - Vente aux enchères

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Injustice de la semaine : 300 000 – 500 000€ Une sculpture FANG anonyme bien-sur, mais on connaît le nom du socleur : Kichizô Inagaki Drouot-Richelieu, jeudi 15 décembre, Paris (salle 9). Vente Succession Madeleine Meunier Trophée de collectionneurs : 600 000 – 1 000 000 € On Kawara , 6 DEC 2002 – Hodiaü, série n°41, 2002 Liquitex sur toile 20,5 x 25,7 cm Pierre-Bergé & Associés OW, jeudi 15 décembre, Paris (Atelier Richelieu). Les artistes…ces êtres heureux : 30 – 60 € Daniel Boudinet, Rainer Werner Fassbinder, Portrait à la cigarette, années 80 Deux épreuves argentiques, 24,5 x 17,5 cm Villanfray & Associés, samedi 17 décembre, Paris Drouot (salle 15). C’est moi la reine : 6000 – 8000 €   Gondole enbois réchampi vert Venise, XVIIIème siècle, (hauteur) 106 cm Eve Auction, mardi 21 décembre, Paris Drouot (salle 5)

Exposition non vue : Le Mucem construit-il ses expositions avec Wikipédia ?

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« Sa production reposa sur la pratique de l’esclavage, qui ne sera aboli qu’en 1888 » captures d'écrans, article "café" wikipédia Cette citation comporte 15 mots, et il se trouve qu’elle est l’unique mention sur le lien entre esclavage et la culture du café dans l’article que Wikipédia consacre à la boisson –légendaire-. 15 mots sur un article qui en compte 10 906. Et parce qu’il y a plus grave que le monde virtuel, le MUCEM propose une vaste exposition en dure sur cette même thématique : CAFÉ IN (jusqu'au 23 janvier à Marseille).  À grands coups de projections, reconstitutions et installations, le MUCEM réalise l’exploit de faire la première exposition en France sur le café sans parler une seule fois du colonialisme. Même une affiche "Café Negresco" peut-être banalisée parmi d'autres affiches moins "raciales". Capture d'écran, love-spots.com Il suffit d’observer la communication en ligne (ici) , et le dossier pédag...

Musée du Quai Branly, des collections inaliénables...pour le moment.

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Sculptures du royaume d'Abomey, Musée du Quai Branly, 2016 Après la restitution des œuvres aux familles juives à partir de 1951, après le retour des 21 têtes Maori à la Nouvelle-Zélande en 2012, après   l’affaire des bronzes du Palais d’été que François-Henri Pinault aura finalement racheté et offert à la Chine en 2013…l’Afrique fait enfin entendre sa voix en 2016. les mêmes sculptures, Musée ethnographique du Trocadéro, 1895 Le 27 juillet, le Bénin a officiellement réclamé à la France le retour d’œuvres volées pendant les guerres coloniales de 1892. La liste est inconnue, incertaine, on parle d’une échelle de 40 à 5000 pièces. Interroger par le magazine stupéfiant (vidéo en dessous) la Ministre de la Culture invoque face à cette demande un questionnement sur le sort réservé aux œuvres. Les mots vont faire se tordre de rire La Tribune de l’Art, ils sont lâchés à 6 min 36 : « L’histoire des musées ont la connaît, on sait aussi le soin qu’on apporte à la co...

MAC Lyon, Jan Fabre, Street-Art et Collection

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Le Musée d’Art contemporain de Lyon propose trois expositions jusqu’au 15 janvier 2017 : Niveau 1 / Wall Drawings Icônes urbaines  C’est une tradition dans les expositions « street-art », laisser les artistes faire leur popote entre potes. À Lyon, c’est l’artiste français Seth qui régale. On retrouve quelques lieux communs des inspirations artistiques actuelles : métissage (Kid Kréol & Boogie qui a le mérite d’occuper mur-sol-plafond), primitivisme mythologique Kitsch (Saner), formalisme (Reko Rennie). Deux mentions spéciales : Charley Case, MAC Lyon   L’immense peinture murale du belge Charley Case. Un ami parlait d’Hokusai et c’est vrai qu’on se prend une immense vague dans la gueule du dimanche matin. Puis il faut s’approcher, découvrir dans ce travail d’arabesques que les perspectives construisent des mesures, des distances. Les coulures dessinent des bribes de créatures anthropomorphes, fœtales qui se battent, pour apparaître et dispa...